Chaque monde avait un centre où tendaient tous les points de sa sphère. Ces mondes étaient eux-mêmes des points qui tendaient au centre de leur espèce. Chaque espèce avait son centre vers de grandes régions célestes qui communiquaient avec l’intarissable et flamboyant moteur de tout ce qui est.
L’ESPRIT frappait à la PORTE-SAINTE. - Que veux-tu ? répondit un CHŒUR dont l’interrogation retentit dans les mondes. - Aller à Dieu. - As-tu vaincu ? - J’ai vaincu la chair par l’abstinence, j’ai (…)
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anjo / arcanjo / angelologia
Matérias
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Balzac (Séraphita) - fragments d’une vision
19 de novembro de 2022, por Murilo Cardoso de Castro -
Fernando Pessoa: Cesse teu corpo...
29 de junho, por Murilo Cardoso de CastroTu ne dors pas sous les cyprès car il n’est de sommeil en ce monde... Le corps est l’ombre des vêtements qui dissimulent ton être profond.
Vient cette nuit qu’est la mort, et l’ombre s’achève sans avoir été. Tu vas dans la nuit, simple silhouette, Égal à toi contre ton gré.
Mais à l’Hôtellerie de l’Épouvante les Anges t’arrachent ton manteau. Tu poursuis sans manteau sur l’épaule avec le peu qui te protège.
Lors les Archanges du Chemin te dépouillent et te laissent nu. Tu n’as plus ni (…) -
Denis Saurat (Hermès) - THÈMES TRADITIONNELS CHEZ VICTOR HUGO
16 de dezembro de 2008, por Murilo Cardoso de CastroLes Cahiers d’Hermès I. Dir. Rolland de Renéville. La Colombe, 1947.
Hugo est le grand voyant de notre littérature, dans laquelle les voyants ne sont pas encouragés. Gérard de Nerval aussi était un voyant - de bien moindre envergure, quoique de beaucoup plus de précision - et il devint fou. Pascal, le plus grand peut-être de tous les Français, était plutôt un intuitif du cœur qu’un voyant proprement dit. Il n’a pas vu le Christ en agonie jusqu’à la fin du monde : il l’a senti, ce qui est (…) -
Evola (Meyrink) - L’Ange à la fenêtre d’Occident
20 de novembro de 2022, por Murilo Cardoso de CastroGustav, Meyrink, L’Ange à la fenêtre d’Occident. Trad. R. de Largerie et Saint-Helm. Préface de Julius Evola. La Colombe, 1962
L’Ange à la fenêtre d’Occident est un des derniers romans que Gustav Meyrink écrivit avant de mourir; la trame en est constituée par un enchevêtrement de thèmes qui se trouvaient déjà dans ses précédents ouvrages. En fait, il s’agit là - comme dans les Histoires de faiseurs d’or - de la reconstitution romancée de la vie et des vicissitudes d’un personnage, d’un (…) -
Tournier (Célébrations) – Anatomia de um anjo
28 de junho, por Murilo Cardoso de CastroEm um de seus últimos textos, Paul Valéry sobrepôs maravilhosamente o mito de Narciso e o mistério dos anjos. Mostra um anjo sentado à beira de uma fonte, olhando-se no espelho d’água. Qual não é sua surpresa! Vê ali um homem em lágrimas, "e se espanta ao extremo de aparecer-se na onda nua essa presa de uma tristeza infinita". Pois um espírito puro não pode conhecer a mágoa, e é preciso ao anjo o artifício de uma fonte para poder derramar lágrimas.
É notável que seja justamente pelo que (…)