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CAHIERS DE L’HERMÉTISME
Javary : Le Tétragramme
Geneviève Javary
dimanche 20 juillet 2014
Extraits du CAHIERS DE L’HERMÉTISME.
Quelques expressions, de par leur sens même, sont souvent jointes à des noms de Dieu et peuvent servir à le nommer : Shadai et Saday (puissant), Elyon, très haut, Kados, saint, Haï, vivant : l’expression El Haï sert à évoquer l’âme du Messie [4] :
"Il n’y a en effet aucun intervalle entre l’âme du Messie et El Haï. Mais El Haï est la source des eaux de la vie, et l’âme du Messie le ruisseau de vie (Ibid., p. 97)."
Nous omettons des expressions comme ha-Maqom, le lieu, ou ha-Shem, le nom : ces substituts du nom divin ont été créés pour remplacer des mots trop chargés de sacralité. Mais avant d’aborder brièvement l’étude des Sefirot, ou Numérations, nous pouvons dire avec Reuchlin :
"Combien il faudrait d’études et de mots à celui qui voudrait publier tous les mystères du Nom Tétragramme, dont on ne trouve jamais nulle fin, comme il n’en est pas pour la substance de Dieu (Ibid., p. 263)."
Mais le Tétragramme, le « quadrilittéré ineffable Y H W H » (Ibid., p. 261), est bien au cour du débat, puisque Paul Rici dans son Agriculture Céleste a pu écrire que « tous les autres noms de Dieu s’insèrent sur le nom Tétragramme comme les branches et les feuilles d’un arbre s’insèrent dans le tronc » (p. 175).


[4] Voir ce que Reuchlin dit de Metatron dans La Kabbale.