Extrait des pages 41-43
Sylvie Girard
Dans les écrits de Śaṁkara, comme dans ceux des Advaitins qui lui sont postérieurs, les termes de « māyā » et d’« avidyā » deviennent interchangeables, avec en fait une prédominance de l’avidyā sur la māyā pour rendre compte des concepts d’aliénation et de liberté. A la question : « Pourquoi sommes-nous aliénés et ne parvenons-nous pas à réaliser le Brahman ? », la réponse la plus fréquente est celle d’avidyā, d’ignorance . En décrivant le (…)
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Shruti - Smriti
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Deutsch : la surimposition
29 mai 2018, par Murilo Cardoso de Castro -
Gurdjieff : la mémoire
28 mai 2018, par Murilo Cardoso de CastroSalzmann & Tracol
Toute la vie intérieure de l’homme ordinaire n’est rien de plus qu’un « contact automatisé » entre deux ou trois séries d’associations faites d’impressions antérieurement perçues et fixées en chacune de ses trois localisations de nature diverse, ou « cerveaux », sous l’action d’une impulsion quelconque surgissant en lui par hasard.
Lorsque ces associations réapparaissent, c’est-à-dire lorsqu’il se fait une répétition d’impressions correspondantes, l’on constate que (…) -
Dyczkowski : Stanzas §§1-52
26 mai 2018, par Murilo Cardoso de CastroFrançais
1. Nous louons que Śaṅkara qui est la source de la puissance de la roue des énergies par quoi l’expansion (unmeṣa) et la contraction (nimeṣa) de l’univers est absorbée et devient réalité.
2. Celui dans lequel toute cette création est établie et d’où elle provient n’est nulle part obstrué parce qu’elle est inconditionnée par (sa) nature même.
3. Même lorsque la division prévaut à cause des états de veille et autres, elle s’étend à travers ce qui est indivis (tadabhinna) parce (…) -
Dyczkowski : l’acte de conscience
25 mai 2018, par Murilo Cardoso de CastroExtrait des pages 74-75
Français
Ainsi, on dit que vimarśa opère de quatre manières : (1) elle nie sa vraie nature et (2) identifie avec autre chose, (3) fusionne les deux en un et (4) nie les deux une fois qu’elles ont été fusionnées ensemble. Ces fonctions correspondent à trois niveaux de conscience réflexive, à savoir, la conscience de la séparation, de la tenue ensemble et de l’union des manifestations de la conscience. Premièrement, en « niant sa vraie nature et en s’identifiant à (…) -
Coomaraswamy : metanoia
23 mai 2018, par Murilo Cardoso de CastroExtrait des pages 33-35
Español
Μετάνοια (Metanoia), traducido usualmente por « arrepentimiento », es literalmente « cambio de mente », o metamorfosis intelectual. Platón no usa la palabra (para el verbo, ver Eutidemo 279C), pero ciertamente conoce la cosa : por ejemplo, en República 514 sig., los valores de aquellos que han visto la luz se transforman completamente, y, en Leyes 803C-804A, se nos dice que aquellos que han realizado su verdadera relación con Dios y su de-pendencia real (…) -
Rumi : Un voleur dans la nuit
20 mai 2018, par Murilo Cardoso de CastroExtrait des pages 104-106
Français
Soudainement (encore en quelque sorte attendu) il est arrivé l’invité . . . le coeur qui tremble « Qui est là ? » et âme répondant « La lune . . . »
est entré dans la maison et nous les fous avons couru dans la rue avons regardé avons cherché pour la lune.
Puis, à l’intérieur de la maison ... il a crié « Je suis ici ! » et nous au-delà de la portée en courant partout à l’appeler. . . pleurant pour lui pour le rossignol ivre fermé en lamentation (…) -
Massignon : L’homme selon le Qor’ân : le cœur.
19 mai 2018, par Murilo Cardoso de CastroVoici l’inventaire des données coraniques :
Insân, l’homme. Au dehors, zâhir, corps (jism), frêle vase d’argile (Qor. LV, 13), enveloppe matérielle précaire, asservie de plus à des misères charnelles, bashar . Au dedans, bâtin, vide intérieur central (jawf) .
Qalb, le cœur . L’essentiel de l’homme, c’est, au dedans d’un morceau de chair placé dans ce creux central, un mouvement : oscillation régulatrice, pulsation permanente et incommunicable, ressort caché des gestes : le cœur, qalb, (…) -
Bina Gupta : la notion de conscience
18 mai 2018, par Murilo Cardoso de CastroExtrait des pages 4-6
Français
Étant donné que la nature et la disponibilité d’un concept dans une tradition ne peuvent être séparées des mots par lesquels le concept est exprimé dans cette tradition, je commencerai par quelques remarques sur l’utilisation des termes sanscrits qui expriment la notion de conscience. Le mot sanscrit pour la conscience est cit ; dans des langues plus modernes, par exemple, en hindi et en bengali, c’est caitanya. Deux autres termes à noter dans ce contexte (…) -
Brian Black : le prāṇa
18 mai 2018, par Murilo Cardoso de CastroFrançais
Étroitement liés à ces discussions à propos d’ātman sont des discours sur prāṇa. Le Taittirīya Upaniṣad (2.2.1), par exemple, décrit l’ātman comme étant prāṇa, alors que dans le Brhadūranyaka Upaniṣad (2.1.20), le roi Ajātaśatru enseigne que l’ātman et le prāṇās ont une relation interdépendante. En effet, ces enseignements expliquent que l’ātman, en tant qu’organisme vivant, ne peut exister sans praṇa. Comme le suggère H. W. Bodewitz, généralement le prāṇa désigne le souffle et (…) -
Ibn Arabi : Dieu voulut se voir...
17 mai 2018, par Murilo Cardoso de CastroBurckhardt
Dieu (al-haqq) voulut voir les essences (a’yân) de Ses Noms très parfaits (al-asmâ al-husnâ), que le nombre ne saurait épuiser, — et si tu veux, tu peux également dire : Dieu voulut voir Sa propre essence (’ayn) — en un objet (kawn) global qui, étant doué de l’existence (al-wujûd), résume tout l’ordre divin (al-amr), afin de manifester par là Son mystère (sirr) à Lui-même . Car la vision (ru’yâ) qu’a l’être de lui-même en lui-même n’est pas pareille à celle que lui procure une (…)