Gnostiques de la Révolution, Fabre d’Olivet. Choix de textes par André Tenner. Engloff, Paris, 1946
GRAMMAIRE
GRAMMAIRE UNIVERSELLE ET GRAMMAIRE PARTICULIÈRE. Comme l’a très bien vu Court-de-Gébelin, [...] il existe deux sortes de grammaires: l’une universelle, et l’autre particulière. La Grammaire universelle fait connaître l’esprit de l’Homme en général; les grammaires particulières développent l’esprit individuel d’un peuple, indiquent l’état de sa civilisation, de ses connaissances (…)
Excertos de obras literárias, cênicas e gráficas, além de crítica literária, com foco no imaginal mitográfico, lendário e fantástico.
Matérias mais recentes
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Fabre d’Olivet - le problème du langage - grammaire
28 de outubro de 2008 -
Wieger: T A O — T E I — K I N G (Livre I, Chapitre 1)
7 de outubro de 2008Les pères du système taoïste
L I V R E I
Chapitre 1. Texte.
A. Le principe qui peut être énoncé, n’est pas celui qui fut toujours. L’être qui peut être nommé, n’est pas celui qui fut de tout temps. Avant les temps, fut un être ineffable, innommable.
B. Alors qu’il était encore innommable, il conçut le ciel et la terre. Après qu’il fut ainsi devenu nommable, il donna naissance à tous les êtres.
C. Ces deux actes n’en sont qu’un, sous deux dénominations différentes. L’acte (…) -
Wieger: Bouddhisme chinois. Esquisse historique.
7 de outubro de 2008Léon Wieger - l’oeuvre numérisée
Quoi qu’il en soit des contacts possibles, probables, plus anciens, l’établissement officiel et durable du Bouddhisme en Chine, date de l’an 65 de l’ère chrétienne, l’empereur Ming-ti de la dynastie Heou-Han ayant fait quérir des moines, qu’il établit à la capitale Lao-yang. La traduction des livres bouddhiques commença aussitôt. Jusqu’à la fin de la dynastie, en 220, les traducteurs indiens kouchans partites et touraniens, furent à l’œuvre. Si le résultat (…) -
Weil: À PROPOS DU PATER
7 de outubro de 2008Attente de Dieu
[en grec dans le texte] « Notre Père celui qui est dans les cieux. »
C’est notre Père ; il n’y a rien de réel en nous qui ne procède de lui. Nous sommes à lui. Il nous aime, puisqu’il s’aime et que nous sommes à lui. Mais c’est le Père qui est dans les cieux. Non ailleurs. Si nous croyons avoir un Père ici-bas, ce n’est pas lui, c’est un faux Dieu. Nous ne pouvons pas faire un seul pas vers lui. On ne marche pas verticalement. Nous ne pouvons diriger vers lui que notre (…) -
Masson-Oursel: Védisme et Brahmanisme primitif (Xe- Ve s. av. J.-C.)
7 de outubro de 2008Extrait de Les Classiques des sciences sociales
Que dans les plus anciens textes religieux de l’Inde, dans le Rgveda, il ne s’agisse ni de littérature, ni de philosophie, ni a fortiori de la logique, rien n’est moins contestable. Pourtant, au point de vue de l’étude formelle de la pensée comme à tous autres égards, le recueil des hymnes est un document d’inappréciable valeur, ne fût-ce que comme terme premier d’une immense série de productions échelonnées à travers une trentaine de (…) -
Marcel Granet: L’esprit de la religion chinoise
7 de outubro de 2008Marcel Granet - oeuvre mumérisée
Si l’on veut se faire une idée un peu précise de l’attitude propre aux Chinois à l’égard des phénomènes religieux, il est nécessaire de partir de l’histoire. Celui qui voudrait se tenir aux croyances actuelles, aveuglé par une poussière de faits incohérents ou contradictoires, n’aurait aucun moyen d’en discerner la valeur relative. Il risquerait d’accepter trop vite des classifications médiocrement positives. Les observateurs, selon leurs préjugés (…) -
Alain: Prières
7 de outubro de 2008Les Dieux
Demander est le moyen. Savoir demander est le premier savoir. Et le langage, à parler exactement, est la plus ancienne méthode d’action. Cela commence au cri, qui est d’abord la seule puissance de l’enfant, puissance qui meut de loin et sans contact L’école du vouloir, c’est la persuasion. Reconnaître, sourire, nommer, est même souvent la condition pour obtenir une chose, qui sans cela est montrée seulement et refusée. Il le faut bien. La politesse est moyen et outil bien avant (…) -
Berdiaeff: Les caractères de l’esprit
7 de outubro de 2008I
Il est impossible de définir rationnellement l’esprit, ce serait là pour la raison une vaine tentative. Une telle définition tue l’esprit, le transforme en objet, tandis qu’il est sujet. On ne peut élaborer un concept de l’esprit. Mais on peut saisir les caractères de l’esprit. On peut dire que la liberté, le sens, l’activité créatrice, l’intégralité, l’amour, la valeur, la tendance vers un monde supérieur et divin et l’union avec celui-ci figurent parmi ces caractères. Cette série de (…) -
Clément d’Alexandrie; étude sur les rapports du christianisme et de la philosophie grècque au 2. siècle
6 de outubro de 2008Clément d’Alexandrie; étude sur les rapports du christianisme et de la philosophie grècque au 2. siècle
Préface
Introduction
Chapitre premier. — L Église chrétienne à la fin du IIe siècle
— II. — Biographie de Clément. — Sa conversion
— III. — L École catéchétique d’Alexandrie
— IV. — Les écrits de Clément
Première Partie. — La Question littéraire
Chapitre premier. — Le grand ouvrage de Clément
— II. — Le Protrepticus
— III. — Le Pédagogue
— IV. — Le Maître
— V. — (…) -
LE MYTHE DE SALAMAN ET ABSAL AVANT ET APRÈS DJÂMÎ
6 de outubro de 2008Salâmân & Absâl, Djâmî; pòeme allégorique persan traduit pour la premìere fois en français par Auguste Bricteux. Avec une introd. sur le mysticisme persan et la rhetorique persane, et des notes
Ecrit encore après Yoûssouf et Zouleïkhâ, que Djâmî a terminé à soixante-dix ans, Salâmân et Absâl est une œuvre de l’extrême vieillesse du poète. On ne s’en douterait pas, à en juger par la fraîcheur, la grâce, l’imagination exubérante qui distinguent ces poèmes. On ne peut s’empêcher de se (…)