Oeuvres choisies de Nicolas de Cues, par Maurice de Gandillac. Aubier 1942.
LA PHILOSOPHIE ET LA THEOLOGIE A) Les sources.
On a déjà rencontré au passage quelques-unes des influences subies par Nicolas de Cues. En faire la liste complète serait une œuvre assez vaine , car il n’est guère de point de sa doctrine où l’on ne trouve, soit dans le détail des arguments ou des exemples, soit dans l’inspiration générale, des traces de ses très nombreuses lectures. Et il serait injuste pourtant (…)
Excertos de obras literárias, cênicas e gráficas, além de crítica literária, com foco no imaginal mitográfico, lendário e fantástico.
Matérias mais recentes
-
Gandillac: Nicolas de Cues - LA PHILOSOPHIE ET LA THEOLOGIE - Les sources
6 de dezembro de 2008 -
Meunier : II. — SOCRATE ET ALCIBIADE
5 de dezembro de 2008Extrait de « La légende de Socrate », par Mario Meunier. L’Édition d’Art, 1926.
Fils de Clinias, dit un jour Socrate à Alcibiade, sais-tu pourquoi, tout en ayant et depuis fort longtemps ma pensée près de toi, je n’ai point osé jusqu’à ce jour te parler? Mon Génie familier me le défendait. Mais aujourd’hui la même voix m’ordonne de t’aborder. Les grâces fleuries de ta jeunesse, en effet, commencent à se faner. Un léger duvet recouvre ton menton; la foule de tes admirateurs n’est plus (…) -
Meunier : I. — SOCRATE ET ALCIBIADE
5 de dezembro de 2008Extrait de « La légende de Socrate », par Mario Meunier. L’Édition d’Art, 1926.
Ainsi donc, Socrate se cultiva, d’une part, en fréquentant les sophistes, et de l’autre, en étudiant de très près les théories des anciens philosophes. Toutefois l’activité de son esprit ne paraît pas s’être exclusivement cantonnée dans le domaine des sciences philosophiques. Désireux de ne rester étranger à aucune des connaissances de son temps, non seulement il apprit l’art de discuter et de bien dire, la (…) -
Meunier : SOCRATE ET ANAXAGORE
5 de dezembro de 2008Extrait de « La légende de Socrate », par Mario Meunier. L’Édition d’Art, 1926.
SI Socrate, à l’image des Grecs qui ont de tout temps mieux aimé s’instruire en écoutant qu’en apprenant par eux-mêmes, fréquenta les sophistes, fut un hôte assidu des conférences qu’ils donnaient en public ou en particulier, et avec eux s’exerça dans l’art de la dispute et de la controverse, il ne faudrait point croire cependant que le fils de Sophronisque se soit contenté, pour satisfaire au besoin de savoir (…) -
Arberry: Le Soufisme - LES THÉORICIENS DU SOUFISME
3 de dezembro de 2008Extrait de « Le Soufisme », par A.J. Arberry. Trad. Jean Gouillard. Cahiers du Sud, 1952.
Le soufisme du IVe/Xe siècle ne manque pas de penseurs originaux. Nommons le disciple d’al-Junaid, Abu Bakr al-Shiblî de Bagdad (mort 334/946), Abu Bakr al-Wâsiti de Farghana (mort 331/942), Muhammad b. ’Abd al-Jabbâr al-Nifïarî (mort 350/ 961) et ïbn al-Khafîf de Shiraz (mort 371/982). La figure la plus curieuse et la plus intéressante reste al-Nifïarî, qui a laissé une série de « révélations » (…) -
Arberry: Le Soufisme - LES MYSTIQUES
3 de dezembro de 2008Extrait de « Le Soufisme », par A.J. Arberry. Trad. Jean Gouillard. Cahiers du Sud, 1952.
Par la suite, le premier ne manqua pas d’appeler le second, le prédécesseur le successeur, avec le langage de son œuvre qui le dispensait de la parole. Mais le désir diminua et la résolution faiblit : et cela amena la marée des questions et des réponses, des livres et des traités ; le sens profond fut connu de ceux qui écrivaient et le cœur de ceux qui lisaient s’ouvrit pour le comprendre (Kalâbâdhî, (…) -
Francis Warrain: LA THÉODICÉE DE LA KABBALE (Préface)
3 de dezembro de 2008LA THÉODICÉE DE LA KABBALE, par Francis Warrain. Ed. Véga, 1949.
PRÉFACE de Francis WARRAIN
Les Anciens s’exprimaient en termes concrets : leur connaissance était plus intuitive que la nôtre, et ils tendaient immédiatement vers la synthèse, but naturel de la pensée. Plus tard on s’est aperçu qu’une synthèse hâtive aboutit à la confusion et qu’il faut l’étayer sur une analyse préalable. C’est alors qu’a commencé la Philosophie et, avec elle, l’usage méthodique des concepts abstraits. (…) -
Robin : Platon - bonheur et vertu
2 de dezembro de 2008Extrait de « La morale antique », par Léon Robin. PUF, 1947.
La connexion traditionnelle du bonheur, comme résultat, avec la perfection des moyens, ou « vertu », Platon, observons-le tout d’abord, n’a aucune velléité, au moins apparente, de la contester : « L’erreur supprimée, la rectitude prise pour guide, alors, dit-il dans Charmide, nécessairement les hommes ainsi disposés agissent de façon belle et bien réussie, et ils ne peuvent, leur action étant bien réussie, manquer d’être (…) -
Robin : BONHEUR ET VERTU
2 de dezembro de 2008Extrait de « La morale antique », par Léon Robin. PUF, 1947.
Les deux mots « bonheur » et « vertu » n’ont pas dans notre langue exactement le sens des mots grecs que nous traduisons ainsi. Le second tout au moins a lui-même, au cours des temps, changé de contenu.
Qu’entendaient les Grecs par eudémonie, décalque accrédité du mot que nous rendons par « bonheur » ? Ce n’est pas la béatitude des Dieux, quoique parfois elle soit emphatiquement attribuée à des mortels, ni davantage la (…) -
Gustav Meyrink: Le visage vert (préface de Serge Hutin)
2 de dezembro de 2008Extrait de « Le visage vert », par Gustav Meyrink. Préface et glossaire de Serge Hutin. Trad. A.D. Sampieri. La Colombe, 1964.
COMME Le Golem, cet autre chef-d’œuvre de Gustav Meyrink, Le Visage Vert se présente à nous comme un roman fantastique, envoûtant, oppressant. Au lieu de se passer dans l’ancien Ghetto de Prague, l’action se déroule cette fois dans les quartiers pittoresques du vieil Amsterdam ; mais nous retrouvons la même atmosphère louche, inquiétante, douloureuse aussi, avec (…)