Extrait de « La présence totale », par Louis Lavelle. Aubier, 1934.
Première partie. La découverte de l’être.
IX La présence de l’être illumine l’apparence la plus humble.
Nulle pensée ne peut surpasser en force, nul sentiment atteindre en profondeur cette expérience parfaite où la pensée, le sentiment et l’être cessent de se distinguer parce qu’on est en face d’une présence réelle. Quand cette présence est donnée, c’est l’effort de la connaissance qui a atteint son dernier point, (…)
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Oriente
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Lavelle : La présence de l’être illumine l’apparence la plus humble.
24 de dezembro de 2008 -
Lavelle : La conscience est un dialogue avec l’être.
24 de dezembro de 2008Extrait de « La présence totale », par Louis Lavelle. Aubier, 1934.
Première partie. La découverte de l’être.
VIII La conscience est un dialogue avec l’être.
L’être doit être défini comme la présence absolue. En niant la présence absolue, on engagerait dans le temps l’être total aussi bien que l’être fini, ce qui serait sans doute une démarche illégitime, du moins si le temps est une détermination de l’être et si l’on consent à admettre par conséquent que le temps est intérieur à (…) -
Lavelle : L’intimité a l’être ne diffère pas de l’intimité a soi-même
24 de dezembro de 2008Extrait de « La présence totale », par Louis Lavelle. Aubier, 1934.
Première partie. La découverte de l’être.
VII L’intimité a l’être ne diffère pas de l’intimité a soi-même
La présence du moi à lui-même, ou l’intimité, ne se distingue pas de sa présence à l’être. De fait, le moi n’a point de contenu propre qui ne soit le contenu de l’être, ou plutôt ce contenu est précisément une perspective sur l’être total, de telle sorte que les deux opérations par lesquelles le moi s’oppose à (…) -
Lavelle : La présence de l’être crée notre propre intimité a l’être.
24 de dezembro de 2008Extrait de « La présence totale », par Louis Lavelle. Aubier, 1934.
Première partie. La découverte de l’être.
VI La présence de l’être crée notre propre intimité a l’être.
Si toute connaissance et toute action sont supportées par une expérience fondamentale que l’on peut appeler une expérience de présence, celle-ci, dès qu’on l’analyse, manifeste aussitôt un triple aspect : elle nous donne tour à tour la présence de l’être, puis notre présence à l’être, enfin notre intériorité par (…) -
Lavelle : La connaissance est de plain-pied avec l’être.
24 de dezembro de 2008Extrait de « La présence totale », par Louis Lavelle. Aubier, 1934.
Première partie. La découverte de l’être.
V La connaissance est de plain-pied avec l’être.
Si nous rencontrions le moi dans une expérience initiale, simple et capable de se suffire, on comprendrait sans peine que le moi fût ensuite impuissant à sortir de lui-même. Dès lors aucune forme de l’être ne serait connue que dans son rapport avec le moi, et c’est l’être lui-même qui deviendrait nécessairement un état du moi (…) -
Lavelle : La découverte du moi contient déjà la découverte de l’être.
24 de dezembro de 2008Extrait de « La présence totale », par Louis Lavelle. Aubier, 1934.
Première partie. La découverte de l’être.
IV La découverte du moi contient déjà la découverte de l’être.
Nous ne rencontrons jamais le moi dans une expérience séparée. Ce qui nous est donné primitivement, ce n’est pas un moi pur antérieur à l’être et indépendant de lui, mais l’existence même du moi, ou encore le moi existant, ce qui signifie que l’expérience du moi enveloppe celle de l’être et constitue une sorte de (…) -
Saint-Thierry : DE LA NATURE DU CORPS ET DE L’AME - Le texte et la traduction.
22 de dezembro de 2008Extrait des « Œuvres choisies de Guillaume de Saint-Thierry », par J.M. Déchanet. Aubier, 1954.
Le Codex 172 de la Bibliothèque municipale de Charleville nous offre le plus ancien et le meilleur manuscrit du traité De la nature du corps et de l’âme. Ce grand recueil in-folio, sur vélin, qui remonte au XIIIe siècle, provient de l’abbaye de Signy et renferme les opuscules suivants :
1° Liber de Corpore et Sanguine Domini (c’est le traité de Guillaume Sur le Sacrement de l’autel. Le début (…) -
Berdiaeff: Le sens de l’ascèse (III)
19 de dezembro de 2008Extrait de «Esprit et réalité », par Nicolas Berdiaeff. Aubier, 1953.
III
Il existe trois formes d’ascétisme : l’ascétisme de la peur et du mérite, l’ascétisme de la libération par rapport aux puissances de ce monde, et l’ascétisme de l’amour, un amour désintéressé de Dieu. Il faut rejeter absolument la première de ces formes. On peut concevoir diverses formes d’ascèse par rapport au corps. L’ascétisme peut signifier le dédain du corps qui reste pécheur et faible et sa mortification, (…) -
Berdiaeff: Le sens de l’ascèse (II)
19 de dezembro de 2008Extrait de «Esprit et réalité », par Nicolas Berdiaeff. Aubier, 1953.
II
L’Imitation de Jésus-Christ est un livre classique d’ascétisme et de vie spirituelle. Ce livre est au-dessus des divergences confessionnelles. C’est Un livre excellent, on y trouve de la mélancolie et de la tristesse provoquées par le mal qui règne dans le monde, par l’amer destin de l’homme. Il y a dans ce livre une vérité éternelle. Il appelle à la pénitence, mais il admet qu’une pénitence sans grâce et sans (…) -
Berdiaeff: Le sens de l’ascèse (I)
19 de dezembro de 2008Extrait de «Esprit et réalité », par Nicolas Berdiaeff. Aubier, 1953.
CHAPITRE IV Le sens de l’ascèse
I
Ce n’est pas seulement la conscience chrétienne, c’est la conscience religieuse universelle qui conçoit la voie de la vie spirituelle comme semée d’obstacles et de difficultés qu’il faut tout d’abord vaincre. Selon les temps l’homme a pris diversement conscience de son état de péché, de son accablement sous le poids d’une faute ancienne, de son appartenance à un monde déchu. De (…)