Extrait de LA LUMIÈRE SUR LES TANTRAS
Ce sens et cette logique, en même temps que cette visée libératrice, du TĀ sont soulignés par Abhinavagupta dans le premier chapitre où, dès [38] l’abord, il définit la Réalité suprême, montre comment elle manifeste l’univers en y restant présente et indique comment l’être humain apparu au sein de cette manifestation et prisonnier de son chatoiement, peut — sans l’abandonner — la transcender par la connaissance qui lui en révèle l’essence divine ; (…)
Excertos de obras literárias, cênicas e gráficas, além de crítica literária, com foco no imaginal mitográfico, lendário e fantástico.
Matérias mais recentes
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Silburn & Padoux: l’ignorance métaphysique
16 de abril de 2018 -
Baret: la conscience
13 de abril de 2018Extrait du chapitre 11 de « L’Abandon »
– Je suis interpellé par un mot que vous avez prononcé plus tôt : « non-accomplissement. » Pourrait-on dire que l’on peut passer sa vie à réussir à échouer et que cela serait aussi une voie d’accomplissement… parce que ce non-accomplissement laisse un goût amer et amène à se poser beaucoup de questions sur le sens de sa vie ?
Vous pouvez passer votre vie à vous imaginer réussir ou rater. Mais vous ne pouvez rien rater ni réussir : c’est une (…) -
Eric Baret: la disponibilité sensorielle
12 de abril de 2018Vous dites qu’il n’y a rien à faire avec ce qui est là — émotion, tension… — et que ça va se résorber. Cela signifie-t-il qu’il ne doit finalement pas y avoir de tension ? N’est-ce pas contradictoire ?
Lorsque vous sentez une tension, vous n’avez pas le choix. Quand vous vous mordez la langue, vous ne pouvez pas revenir en arrière, sentir la réaction dans toute la structure du visage, ou plus. Savoir s’il était justifié de se mordre la langue, si c’était une erreur, si vous méritiez de (…) -
Kingsley: le cosmos de Empédocle
12 de abril de 2018Extrait de REALITY, pages 347-348
Français
L’explication d’Empédocle sur le cosmos est si terrifiante dans sa symétrie et sa simplicité qu’il serait difficile de la laisser vivre intacte dans notre monde moderne compliqué. Mais je ferai de mon mieux pour la garder simple.
L’univers fonctionne comme ça.
Il y a un cycle cosmique sans fin d’unification et de séparation, de rapprochement et d’éloignement. L’unification est l’œuvre de l’Amour [Philia]. La séparation est faite par le (…) -
Un traité de John Milton tombé dans l’oubli
11 de abril de 2018Extrait de La Tour de Garde 2007
RARES sont les auteurs qui, comme John Milton, l’auteur du poème épique Le Paradis perdu, ont eu une telle influence sur leur temps. D’après un de ses biographes, “beaucoup l’adulaient, quelques-uns le haïssaient, mais très peu n’en avaient jamais entendu parler ”. Aujourd’hui encore, la littérature et la culture anglaises doivent beaucoup à ses œuvres.
Comment Milton en est-il venu à exercer une telle influence? Qu’est-ce qui a fait de son dernier livre (…) -
Kingsley: La metis en Empédocle
10 de abril de 2018Français
Empédocle sonne la note magique de la reconnaissance. Il reprend le fil presque invisible que tout le monde a oublié et existe et, au fond, aimerait beaucoup continuer à oublier. Avant de passer à autre chose, il ramasse au début de son propre grand poème la clé du poème de Parménide.
Il continue la ligne.
Et ainsi nous pouvons commencer à voir exactement ce qu’il veut dire quand il résume son sinistre récit de la condition humaine avec la déclaration que « les metis mortels (…) -
Wei Wu Wei: le moi en tant que concept
10 de abril de 2018Français
Un corps peut être attaché à des chaînes, une psyché peut être attachée par des complexes, un phénomène conceptualisé peut être attaché, c’est-à-dire se considérer comme attaché et tout peut être libéré - car «attachement» et «libération» sont aussi des concepts relatifs.
Mais rien de conceptuel ne peut attacher autre chose qu’un concept. Je ne peux être quelque chose, car je ne peux pas être conçu, alors comment pourrais-je être attaché? La «proposition» ne peut même pas être (…) -
Gurdjieff: conscient et subconscient
9 de abril de 2018Salzmann & Tracol
Dans la "présence" de tout homme se constituent, quelles que soient son éducation et son hérédité, deux conscients indépendants, n’ayant entre eux presque rien de commun, ni dans leur fonctionnement, ni dans leurs manifestations.
Le premier se constitue par la perception de toutes les impressions mécaniques accidentelles, comme de toutes les impressions délibérément produites par autrui, au nombre desquelles il faut ranger presque tous les mots, qui ne sont en (…) -
Gurdjieff: la suprême illusion de l’homme
7 de abril de 2018Lavastine
Je demandais à G. ce qu’un homme devait faire pour assimiler son enseignement.
— Ce qu’il doit faire ? s’écria-t-il comme si cette question le surprenait. Mais il est incapable de faire quoi que ce soit. Il doit avant tout comprendre certaines choses. Il a des milliers d’idées fausses et de conceptions fausses, surtout sur lui-même, et il doit commencer par se libérer au moins de quelques-unes d’entre elles, s’il veut jamais acquérir quoi que ce soit de nouveau. Autrement, le (…) -
David Loy: Le « moi » que je me raconte...
4 de abril de 2018Extrait et traduit du Préface de David Loy, THE WORLD IS MADE OF STORIES.
Français
Ceux qui méditent connaissent les avertissements: «Ne vous cramponnez pas aux concepts!» Nous devrions les laisser partir parce qu’ils déforment nos perceptions. Pourtant, les concepts en eux-mêmes sont des fragments, significatifs en tant que parties d’histoires. Le problème n’est pas les histoires elles-mêmes, mais la façon dont nous les relions. Nous ne voyons pas nos histoires comme des histoires (…)