Extrait des pages 104-106
Français
Soudainement (encore en quelque sorte attendu) il est arrivé l’invité . . . le coeur qui tremble « Qui est là? » et âme répondant « La lune . . . »
est entré dans la maison et nous les fous avons couru dans la rue avons regardé avons cherché pour la lune.
Puis, à l’intérieur de la maison ... il a crié « Je suis ici! » et nous au-delà de la portée en courant partout à l’appeler. . . pleurant pour lui pour le rossignol ivre fermé en lamentation dans (…)
Excertos de obras literárias, cênicas e gráficas, além de crítica literária, com foco no imaginal mitográfico, lendário e fantástico.
Matérias mais recentes
-
Rumi: Un voleur dans la nuit
20 de maio de 2018 -
Massignon: L’homme selon le Qor’ân : le cœur.
19 de maio de 2018Voici l’inventaire des données coraniques :
Insân, l’homme. Au dehors, zâhir, corps (jism), frêle vase d’argile (Qor. LV, 13), enveloppe matérielle précaire, asservie de plus à des misères charnelles, bashar . Au dedans, bâtin, vide intérieur central (jawf) .
Qalb, le cœur . L’essentiel de l’homme, c’est, au dedans d’un morceau de chair placé dans ce creux central, un mouvement: oscillation régulatrice, pulsation permanente et incommunicable, ressort caché des gestes : le cœur, qalb, (…) -
Bina Gupta: la notion de conscience
18 de maio de 2018Extrait des pages 4-6
Français
Étant donné que la nature et la disponibilité d’un concept dans une tradition ne peuvent être séparées des mots par lesquels le concept est exprimé dans cette tradition, je commencerai par quelques remarques sur l’utilisation des termes sanscrits qui expriment la notion de conscience. Le mot sanscrit pour la conscience est cit; dans des langues plus modernes, par exemple, en hindi et en bengali, c’est caitanya. Deux autres termes à noter dans ce contexte (…) -
Brian Black: le prāṇa
18 de maio de 2018Français
Étroitement liés à ces discussions à propos d’ātman sont des discours sur prāṇa. Le Taittirīya Upaniṣad (2.2.1), par exemple, décrit l’ātman comme étant prāṇa, alors que dans le Brhadūranyaka Upaniṣad (2.1.20), le roi Ajātaśatru enseigne que l’ātman et le prāṇās ont une relation interdépendante. En effet, ces enseignements expliquent que l’ātman, en tant qu’organisme vivant, ne peut exister sans praṇa. Comme le suggère H. W. Bodewitz, généralement le prāṇa désigne le souffle et (…) -
Ibn Arabi: Dieu voulut se voir...
17 de maio de 2018Burckhardt
Dieu (al-haqq) voulut voir les essences (a’yân) de Ses Noms très parfaits (al-asmâ al-husnâ), que le nombre ne saurait épuiser, — et si tu veux, tu peux également dire : Dieu voulut voir Sa propre essence (’ayn) — en un objet (kawn) global qui, étant doué de l’existence (al-wujûd), résume tout l’ordre divin (al-amr), afin de manifester par là Son mystère (sirr) à Lui-même . Car la vision (ru’yâ) qu’a l’être de lui-même en lui-même n’est pas pareille à celle que lui procure une (…) -
Chittick: dé-couvrir Dieu
17 de maio de 2018Extrait des pages 3-4
Français
Comment puis-je découvrir Dieu?
Ibn al-’Arabī soutient que tous les êtres humains doivent chercher à répondre à cette question. Ayant répondu, ils doivent ensuite chercher à vérifier la vérité de leur réponse en trouvant Dieu en fait, pas en théorie. Il se réfère à ceux qui ont vérifié avec succès la vérité de leur réponse en tant que Peuple du dévoilement et de la découverte (ahl al-kashf wa’l-wujūd). Ils ont dépassé les voiles qui les séparent de leur (…) -
Rumi: le sens et la forme
16 de maio de 2018Extrait des pages 21-22
Français
Les gens regardent les causes secondaires et pensent qu’elles sont à l’origine de tout ce qui arrive. Mais il a été révélé aux saints que les causes secondaires ne sont plus qu’un voile. (Fīhi mā fīhi 68/80)
Ces causes secondaires sont des voiles sur les yeux, car tous les yeux ne sont pas dignes de voir son art. Il faut avoir un œil qui coupe les causes secondaires et déchire tous les voiles, Jusqu’au bout qu’il puisse voir la Cause Première au (…) -
Chittick: la forme et le sens
16 de maio de 2018Extraits des page 19-23
Français
Rūmī n’a que de la pitié et du dédain pour ceux qui regardent le monde autour et en eux-mêmes et ne comprennent pas que ce qu’ils voient est un voile sur la réalité. Le monde est un rêve, une prison, un piège, de la mousse jetée de l’océan, de la poussière soulevée par un cheval qui passe. Mais ce n’est pas ce qu’il semble être. Rūmī établit une distinction fondamentale entre «forme» (sūrat) et «sens» (ma’nā). La forme est l’apparence extérieure d’une (…) -
Wei Wu Wei: What am I? (WLL68)
15 de maio de 2018Extrait des pages 88-91
two : Great news, old chap, the greatest ever.
one : Excellent. That is to say ?
two : I am reality!
one : As obvious as your nose, but congratulations on noticing it.
two : But it is terrific! I had no idea life held such a thrill! I want to dance, or jump over the moon. I feel as if a fog had lifted, as though an insupportable burden had been taken from my shoulders.
one : The I-concept is like being gagged, and bound with chains, is it not ?
two : (…) -
Izutsu: la réalité de l’être est le chaos
14 de maio de 2018Extrait de « Sufism and Taoism », pages 310-313
Français
Aux yeux de Lao-tzu et de Chuang-tzu, la réalité de l’être est le chaos. Et c’est là que réside l’essentiel de leur ontologie. Mais cette proposition ne signifie pas que le monde dans lequel nous vivons est simplement chaotique et désordonné en tant que fait empirique. Car le monde empirique, comme nous le voyons tous les jours, est loin d’être aussi «sans relief» et «amorphe» que le visage de l’oiseau-monstre du Shan Hai Ching. (…)